Fig. 2. « Le maillot a conquis son droit de cité dans le théâtre moderne », Le Panorama, Paris qui s’amuse, n°10, 1897, n.p.

Revue d’Histoire du Théâtre • N°269 T1 2016

De l’art ou du cochon ? Nudité et obscénité sur les scènes françaises au tournant des XIXe et XXe siècles

Par Arnaud Rykner

Résumé

Du deuxième tiers du XIXe siècle à aujourd’hui, la nudité n’a cessé d’occuper toujours plus de place sur la scène française. Après avoir commencé à se chercher et à se construire (le théâtre passant de l’idée du nu – avec tous les accessoires à même de le suggérer ou d’en donner l’illusion – au nu proprement dit, c’est-à-dire l’absence de vêtements et d’accessoires et l’offrande partielle ou totale du corps réellement mis à nu), elle a acquis intégralement droit de cité au théâtre. Le nu a fini par triompher, non seulement sur les scènes qu’Adolphe Aderer disait « à côté » (tout particulièrement les cafés-concerts et les music-halls), mais aussi dans « les théâtres proprement dit », pour reprendre cette fois l’expression utilisée par Witkowski et Nass dans leur volume consacré à la question[1].

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