Société d'Histoire du Théâtre

Revue d’Histoire du Théâtre • N°270 T2 2016

176 pages
ISBN : 9791094971048
Version numérique : 12 euros
Version papier : 15 euros

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Revue d’Histoire du Théâtre • N°270 T2 2016

Quand les artistes écrivent une contre-histoire du théâtre sur le plateau

Résumé

Au moment où l’on oscille entre manque de traces et risque d’inflation mémorielle dans le domaine des arts de la scène, il semblerait que les artistes reprennent à leur compte la question de la mémoire et de l’oubli et ce, au sein même de leurs spectacles. Si conserver est moins un regard sur le passé qu’un acte prospectif, la sélection des documents étant faite pour ce qu’ils diront encore aux générations futures, certains metteurs en scène et chorégraphes contemporains  en passent peut-être par l’épreuve du plateau pour expérimenter ce qui reste vif de l’histoire des arts du spectacle. Que conserver et qu’oublier de ceux qui les ont précédés ? En quoi la question des traces, présentes ou absentes, deviendrait-elle alors le lieu d’un renouveau artistique ? Pour traiter cette question, des ressources constituées pour le portail numérique, La Fabrique du Spectacle, sont interrogées, et notamment le discours de Stanislas Nordey alors qu’il met en scène Living ! (2012) pour faire le récit d’une contre histoire du théâtre : en effet, et selon les dires du metteur en scène, cette aventure théâtrale radicale aurait été « volontairement oubliée » : il reviendrait donc à la scène de devenir le lieu de la réparation, ce geste permettant également de choisir un lien de filiation.

Abstract :

In a time when we oscillate between the lack of marks and the risk of memorial inflation in the field of theatre, it seems that actors take into account the question of memory and oblivion in the very heart of their shows. If we consider that preserving memory is less a look backwards to the past than a prospective act, the selection of documents being made as regards to what they will transmit to future generations, some stage directors and contemporary choreographers may follow the testing of the stage to experiment the remaining living part of the history of theatrical arts. What will they keep and leave aside from those who performed before them ? In what respect would the question of marks (existing or lacking) become the sign of an artistic revival? For dealing with such a question are considered the resources set up for digital memories- « La fabrique du spectacle »(the making of shows) and notably the approach of Stanislas Nordey when he directs the stage of « Living ! » (2012) to give a desription of a counter-history of theatre : As a matter of fact and according to the assertions of that stage director this radical theatrical adventure would have been deliberately left aside. Thus would the stage have to become the place of rectification, such an act permitting at the same time to choose a means of filiation.

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