Fig. 2. « Le maillot a conquis son droit de cité dans le théâtre moderne », Le Panorama, Paris qui s’amuse, n°10, 1897, n.p.

Revue d’Histoire du Théâtre • N°269 T1 2016

Strip-tease Burlesque is Not Dead

Par Pierre Philippe-Meden

Résumé

Parmi les différentes formes de spectacles vivants où artistes amateurs et/ou professionnels jouent avec les signes explicites de la sexualité, de l’érotisme et de la pornographie, à l’image des happenings des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence[1], des opéras porno-sociaux de Jean-Louis Costes[2] et d’autres performances « postpornographiques[3] » ou « cyberesthésiques[4] », les spectacles du Cabaret New Burlesque fondé par Kitty Hartl en 2002 sont singuliers. Non seulement pour le succès de leur passage et de leur institutionnalisation des cabarets, night-clubs et peep-shows, aux scènes de théâtres français visibles et conventionnels[5], mais encore parce que de nombreuses compagnies françaises de strip-tease se définissent suivant l’esthétique de ces américaines rock’n’roll, canailles, impudiques, hypersexuées, décolorées, tatouées, emplumées, désirantes, frémissantes, caressantes, aux fesses rebondies et aux seins proéminents et joyeux[6].

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