Revue d’Histoire du Théâtre • N°271 T3 2016
Comment préserver le Kunqu aujourd’hui ?
Par Zou Yuanjiang
Résumé
Le 18 mai 2001, avec le vote unanime des 18 membres de jury de l’UNESCO, le Kunqu fut proclamé (puis inscrit en 2008) sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le Kunqu, qu’on joue encore aujourd’hui, est en effet l’une des formes les plus anciennes de l’ « opéra chinois » comme on le nomme en Occident – de Xiqu comme on le nomme en Chine. Vieux de 500 ans (il date de la dynastie Ming), cet art puise dans l’histoire ou la mythologie, et ses pièces relatent surtout des histoires d’amour, généralement contrarié, et il reste essentiellement un théâtre d’auteurs intimement lié à la littérature. C’est donc d’un art, ou d’un genre, ancien et respecté, qu’il faut parler, mais aussi d’un art qui doit aujourd’hui affronter de profonds changements sociaux, esthétiques et politiques. Ainsi, presque quinze ans après cette reconnaissance internationale, il est nécessaire de s’interroger sur la manière dont cet art a été préservé.
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