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Honnêteté féminine, politesse et police des mœurs dans le théâtre du XVIIe siècle
Vincent Dupuis


Résumé
Dès le début du XVIIe siècle, les traités où s’élaborent les théories de l’honnêteté font une large place au sexe féminin. Sous l’influence de grandes dames comme la marquise de Rambouillet ou Mlle de Scudéry, la femme devient, un symbole de la nouvelle culture mondaine[1]. Des femmes président les salons, d’autres brillent à la cour, d’autres encore s’imposent en arbitres de la vie littéraire et artistique[2]. Ce rôle de médiation joué par les femmes dans plusieurs aspects de la culture d’Ancien Régime est de ceux sur lesquels Michelet insistera. La femme est l’« âme de la société » : par sa capacité à réunir, puis à inspirer, elle « entraîne l’homme dans la voie du raffinement d’une plus haute culture »[3]. Elle est le moteur du progrès vers une société plus courtoise et plus policée.
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