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« Paroles ne puent point ! » La performance de l’obscène dans la parade du XVIIIe siècle
Guy Spielmann


Résumé
Après qu’on eut longtemps voulu nier le côté obscur du « siècle des Lumières », celui-ci a fini par s’imposer aux chercheurs autant qu’au grand public, à qui l’on a révélé un grand nombre de textes sulfureux jadis confinés dans le secret de l’« Enfer » des bibliothèques ; mais le théâtre du XVIIIe siècle se trouve encore le plus généralement réduit aux comédies de Marivaux et de Beaumarchais, l’écho des recherches récentes sur le théâtre « de foire » et « de société » ne dépassant guère les cercles universitaires. Or, dans cet immense répertoire négligé, on trouve une forme dramatique particulièrement vilipendée par l’histoire théâtrale et littéraire, la parade[1], singulièrement propice à un examen approfondi de la notion d’obscène au théâtre.
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