Fig. 2. « Le maillot a conquis son droit de cité dans le théâtre moderne », Le Panorama, Paris qui s’amuse, n°10, 1897, n.p.

Revue d’Histoire du Théâtre • N°269 T1 2016

« Paroles ne puent point ! » La performance de l’obscène dans la parade du XVIIIe siècle

Par Guy Spielmann

Résumé

Après qu’on eut longtemps voulu nier le côté obscur du « siècle des Lumières », celui-ci a fini par s’imposer aux chercheurs autant qu’au grand public, à qui l’on a révélé un grand nombre de textes sulfureux jadis confinés dans le secret de l’« Enfer » des bibliothèques ; mais le théâtre du XVIIIe siècle se trouve encore le plus généralement réduit aux comédies de Marivaux et de Beaumarchais, l’écho des recherches récentes sur le théâtre « de foire » et « de société » ne dépassant guère les cercles universitaires. Or, dans cet immense répertoire négligé, on trouve une forme dramatique particulièrement vilipendée par l’histoire théâtrale et littéraire, la parade[1], singulièrement propice à un examen approfondi de la notion d’obscène au théâtre.

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