Revue d’Historiographie du Théâtre • N°8 T3 2023
Repenser les canons des pièces révolutionnaires
Par Clare Siviter
Résumé
Si la décennie révolutionnaire n’est pas une période canonique dans l’histoire du théâtre français, avec la fin du monopole théâtral de l’ancien régime cette décennie s’avère particulièrement intéressante pour examiner la construction des canons théâtraux. Pendant qu’on peut trouver Charles IX (1789) de Marie-Joseph Chénier édité chez Flammarion aujourd’hui, qu’est-ce qu’il s’est passé aux pièces qui ont connu plus de représentations, au Sourd, ou l’auberge pleine (1790), à L’Heureuse Décade (1793), ou à La Cinquantaine infernale ou la Baleine avalée par Arlequin (1796) ? C’est précisément ce processus de canonisation – d’oubli de certaines pièces et le passage d’autres dans la mémoire communicative et ensuite en tradition – qu’examine cet article, en partant des lendemains des premières, des comptes rendus et critiques dans la presse, par les fortunes politiques des dramaturges, l’édition des œuvres complètes et anthologies aux XIXe et XXe siècles.
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