Revue d'Histoire du Théâtre

La Revue d'Histoire du Théâtre

Présentation

La Revue d’Histoire du Théâtre est une revue trimestrielle, créée en 1948 et soutenue par la Direction Générale de la Création Artistique (Ministère de la Culture) et la Bibliothèque nationale de France. Elle publie des textes inédits, s’attachant à transmettre l’histoire des arts du spectacle, du Moyen âge à nos jours.

Les numéros de la revue sont disponibles en version papier depuis 1948. À partir de 2011, il est possible de les acheter également en version numérique, par article ou par dossier.

Lire en accès libre les recensions d’ouvrages, revues, expositions portant sur l’histoire du théâtre : https://sht.asso.fr/recensions/

Derniers Numéros

Revue d'Histoire du Théâtre Numéro 296

Revue d'Histoire du Théâtre • Numéro 296

La Fabrique du paysage

En exposant traités, gravures, peintures, photographies et croquis de scénographies, ce numéro entre dans la fabrique visuelle de la nature en scène. S’y tisse une histoire des techniques, des matériaux et des imaginaires qui président à la présence de paysages au théâtre.
L’attention a été portée aux circulations entre le passé et notre monde contemporain, l’évolution et les transmissions des procédés techniques, les cheminements de nouvelles consciences écologiques et les changements qu’elles génèrent. Plusieurs expositions virtuelles – sur les décors de ciel, de forêt, de mer, de montagnes, des paysages champêtres ou désolés, ou encore des théâtres dans le…

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Revue d'Histoire du Théâtre Numéro 295

Revue d'Histoire du Théâtre • Numéro 295

Bienséance(s) et poétique théâtrale

À compter des années 1630, le théâtre français, devenu professionnel et placé sous la protection royale, se doit d’être honorable. Sa dramaturgie, sa rhétorique et son esthétique se régularisent et la scène affiche son honnêteté. S’impose la convention des bienséances externes (conformité aux mœurs du temps) et internes (cohérence des caractères et vraisemblance des actions) qui nuira au théâtre classique accusé de sacrifier le corps et les passions actoriales. Ce numéro coordonné par Gilles Declercq et Stella Spriet montre inversement de quelle façon ces préceptes ont été – tout en affichant un respect officiel des règles – l’occasion d’intensifier l’innovation…

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Revue d'Histoire du Théâtre Numéro 294

Revue d'Histoire du Théâtre • Numéro 294

Retour sur l’histoire du théâtre yiddish

Le théâtre yiddish, par son histoire longue et sa dimension transnationale, connecte des ères géographiques, des emprunts culturels, des esthétiques, des champs disciplinaires et différentes aspects matériels et sociaux.
Ce dossier de la Revue d’histoire du théâtre propose de dresser un premier panorama du théâtre yiddish moderne, qui n’a pas vocation à épuiser le sujet mais bien davantage à en présenter quelques repères, formes, pratiques et mutations, à partir de documents pluriels, incluant des images, des archives, des entretiens, des témoignages.
Un acteur du théâtre yiddish en particulier habite littéralement les pages de ce numéro. Salomon Mikhoels –…

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Revue d'Histoire du Théâtre Numéro 293

Revue d'Histoire du Théâtre • Numéro 293

Paroles et écrits de l’acteur 2

Les entretiens qui paraissent sous le titre Paroles et écrits de l’acteur sont nés de la question lancinante suscitée par le spectacle des comédiens en jeu : comment saisir l’écriture de ces acteurs, dont le style semble écrire une histoire au-delà des rôles qu’ils interprètent et des mises en scène qui les font entendre? Et quelle histoire composent-ils ? Donner la parole aux acteurs eux-mêmes pour répondre à ces questions est d’abord une manière de réinscrire leurs propos dans une perspective longue, depuis l’émergence de leurs écrits à la fin du XVIIe siècle jusqu’à aujourd’hui : c’est rétablir le statut…

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Hors-Série

Contorsion Histoire de la souplesse extrême en Occident, XIXe–XXIe siècles

Contribution à une histoire du corps à l’époque contemporaine, cet ouvrage explore la contorsion à la fois comme art acrobatique et comme geste sensible. Les figures de la souplesse, leurs noms et à leurs connotations ont varié au fil du temps. Ces évolutions sont révélatrices d’une mutation du regard sur les pratiques physiques en Occident, la contorsion ayant été tour à tour dénigrée, exaltée et investie comme lieu d’expérience. Au XIXe siècle, les numéros des «disloqués» consistent en des pantomimes animalières, interprétées majoritairement par des hommes, perçus comme des quasi-phénomènes. Dans les années 1920, le terme de « contorsionniste » se diffuse: il suppose une gestualité plus active et plus athlétique que celle des «désarticulés». Les numéros de portés se multiplient, en duo, en trio, parfois en groupe. Au milieu du XXe siècle, la contorsion se féminise, se dénude et s’érotise, signe d’une mutation anthropologique plus vaste : le sexe faible se transforme en sexe souple. Avec la libération des mœurs, la souplesse suscite un intérêt esthétique, commercial et social. Les contorsionnistes se frayent une place sur les scènes institutionnelles, dans les publicités, les défilés de mode, les émissions télévisées et les réseaux sociaux. Le modèle de la performance à outrance est critiqué au profit d’un désir de durer et de faire évoluer son art en préservant son corps, mais aussi d’une diffusion de la «souplesse pour tous». En jouant de leurs articulations, les contorsionnistes mettent en déroute nos usages sociaux et nos repères posturaux.

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Collection théâtre/archives

Collection théâtre/archives

Correspondances, notes de mise en scène, documents techniques, comptabilités, contrats, maquettes, photographie, croquis, dessins, brouillons, enregistrements sonores, film, captations, costumes, éléments de décors, programmes, journaux intimes, carnets, presse, revues, affiches ... Les cahiers de la Société d'histoire du théâtre explorent les archives pour ouvrir de nouveaux chantiers de réflexions

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