Revue d’Histoire du Théâtre • N°284 T4 2019
Pas de côté
Par Yannick Butel
Résumé
Regarder une photo de Bricage, de Walz, de Varda… Saisir dans sa construction un geste photographique, une intention. Dans cet espace d’incertitude qu’est la rencontre avec la photographie de mise en scène, l’attention portée aux détails joue sans cesse entre imagination créatrice et imagination réceptrice, capture d’une référence et rapport purement sensible, identification et rêverie. Ce mouvement duel n’appelle pas d’arbitrage ou d’exclusion, mais renvoie seulement à la complexité et à la complémentarité qu’induit l’objet dérivé qu’est la photo, elle-même lieu de création et de restitution.
Dans ce va et vient instable, une temporalité est ainsi appréhendée au prisme de l’histoire et de son actualisation défaillante qui soutient l’énigme qu’est toujours, et à jamais, l’œuvre d’art.
Abstract :
Watching a photography by Bricage, Walz, Varda… Capturing in its construction a photographic gesture, an intention. In this space of uncertainty that is the encounter with staging photography, attention to detail constantly plays between creative imagination and receptive imagination, capture of a reference and a purely sensitive relationship, identification and reverie. This dual movement does not call for arbitration or exclusion, but only refers to the complexity and complementarity induced by the derived object that is the photo itself as a place of creation and restitution. In this unstable movement, a temporality is thus understood at the prism of history and its failing actualization that supports the enigma that is always, and forever, the work of art.
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