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Bernard-Marie Koltès et Maria Casarès – Le pacte d’écriture
Arnaud Maïsetti


Résumé
Qu’est-ce, au fond, qu’un grand acteur ? Que suscite-t-il ? À quels critères, à quelles expériences, à quels imaginaires son art renvoie-t-il ? Que dépose-t-il dans nos cultures collectives et individuelles ? Et qu’est-ce que ressaisir la présence d’un(e) comédien(ne) qui n’est plus ? Consacrer ce dossier à Maria Casarès répondait à un double désir : rendre hommage à une comédienne rare, disparue il y a quelque vingt ans, que sa singularité, jouant à la fois comme une évidence et une intransigeance, a paradoxalement contribué à isoler du champ des recherches ; et pour lui rendre hommage, croire en cette utopie d’une possible archéologie de l’acteur. Partant des empreintes que l’interprète a laissées, elle chercherait à mettre au jour les composantes de son art, les ressorts de son travail, les aspirations de son jeu.
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