Revue d’Histoire du Théâtre • N°275 T3 2017
Un directeur artiste : Simon Max et le casino de Villerville (1893-1913)
Résumé
Le « casino » en tant qu’espace d’une histoire culturelle, artistique et économique des XIXe et XXe siècles constitue l’objet kaléidoscopique de ce dossier de la Revue d’Histoire du Théâtre. Les études ici réunies par Sarah Di Bella portent soit sur l’histoire culturelle d’un seul lieu ou de territoires particulièrement marqués par l’économie casinotière, soit sur les rapports d’un seul art (musique, danse, théâtre) dans sa spécificité, avec la politique culturelle des casinos. Lieu d’une sociabilité qui se définit au croisement d’activités mondaines et ludiques, économiques et esthétiques, le casino est également l’endroit où l’expérience spectatrice est rendue singulière par des superpositions qui ne sont pas ordinaires dans l’espace culturel de la ville. Par conséquent, même s’il a pu être l’instrument d’une colonisation culturelle et économique visant la reproduction miniaturée du modèle parisien dans les lieux de la villégiature élégante, les archives montrent en grande partie qu’il existe autant de modèles de casinos que d’entreprises casinotières.
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