Revue d’Histoire du Théâtre • N°268 T4 2015
Éclats d’Histoire : la représentation à l’épreuve de la conjoncture révolutionnaire
Par Armelle Talbot
Résumé
À l’image des cubes emboîtés qui font l’objet de vifs débats dans le prologue du spectacle, Le Capital et son Singe se donne comme une forme gigogne où s’enchâssent différentes conjonctures : la partie centrale est dévolue à la révolution allemande des années 1918-1919, tandis que les deux volets qui l’encadrent sont consacrés à la révolution française de 1848. Ce dispositif ne vise toutefois aucunement à saisir l’unité d’un mouvement historique porté par l’irrésistible développement des forces révolutionnaires, et il se pourrait bien que le dernier cube emboîté dans tous les autres soit ici le cercueil de Rosa Luxemburg et les espoirs de République sociale qui gisent à ses côtés.
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