Revue d'Histoire du Théâtre

Revue d'Histoire du Théâtre Numéro 268

Éclats d’Histoire : la représentation à l’épreuve de la conjoncture révolutionnaire

Armelle Talbot

Résumé

À l’image des cubes emboîtés qui font l’objet de vifs débats dans le prologue du spectacle, Le Capital et son Singe se donne comme une forme gigogne où s’enchâssent différentes conjonctures : la partie centrale est dévolue à la révolution allemande des années 1918-1919, tandis que les deux volets qui l’encadrent sont consacrés à la révolution française de 1848. Ce dispositif ne vise toutefois aucunement à saisir l’unité d’un mouvement historique porté par l’irrésistible développement des forces révolutionnaires, et il se pourrait bien que le dernier cube emboîté dans tous les autres soit ici le cercueil de Rosa Luxemburg et les espoirs de République sociale qui gisent à ses côtés.


Vous n'avez actuellement pas accès au contenu de cet article. Veuillez vous connecter à votre compte, vous abonner à la revue ou acheter cet article pour le visualiser dans son intégralité.

retour
haut de page