Revue d’Histoire du Théâtre • N°265 T1 2015
Le Vaudeville joue et se joue : allégorie, métathéâtralité et politisation entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle
Par Johanna Danciu
Résumé
Cet article examine deux fonctions du discours du personnage allégorique du petit Vaudeville dans une sélection de pièces jouées au théâtre portant le même nom, à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Produites au cours d’une période amplement tumultueuse d’un point de vue politique aussi bien qu’en ce qui a trait à l’univers dramatique, ces pièces donnent à voir l’instabilité des scènes de cette époque où fut accordée la liberté des théâtres et les conflits entre les diverses salles qui cherchent à séduire un public constamment désireux de nouveautés ; de plus, ces ouvrages ne cachent pas le penchant royaliste des auteurs qui font chanter la paix et la gloire du régime en place à ce personnage qui se veut représentatif du genre et ce surtout pendant la Restauration. Cherchant à imposer son autorité, la voix du petit Vaudeville laisse entendre, entre autres, que le genre est auto-suffisant, pouvant se défendre lui-même contre toute attaque de la part de ses rivaux tout en maintenant la gaité, la légèreté et la désinvolture qui font sa renommée.
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