Revue d’Histoire du Théâtre • N°269 T1 2016
Conclusion : L’émancipation contrariée des théâtres de l’obscène
Par Martial Poirson, Estelle Doudet
Résumé
Au terme de ce parcours historique nécessairement sélectif et cursif, on peut se demander si la construction culturelle de l’obscène, évoquée en ligne de fuite, entre en écho avec le contexte esthétique et idéologique de nos sociétés contemporaines. Si la question d’une nouvelle évolution de la notion et des pratiques spectaculaires qu’elle soutient reste ouverte, l’oscillation de l’obscénité entre mots et choses, entre réalité crue et imagination libérée, entre connivence et sidération ouvre malgré tout un écart fécond qu’il est loisible de situer dans l’espace et dans le temps. Qu’il soit permis, sous bénéfice d’inventaire, d’ouvrir sur un certain nombre de remarques conclusives qui n’ont d’autre ambition que d’offrir à l’appréciation une sorte de perspective cavalière.
Vous n’avez actuellement pas accès au contenu de cet article. Veuillez vous connecter à votre compte, vous abonner à la revue, ou acheter cet article ou ce numéro pour le visualiser dans son intégralité.