Revue d’Histoire du Théâtre • N°267 T3 2015
Jouer, ou ne pas jouer ? Points de vue. Vitez, Bonnaffé, Podalydès
Résumé
Parmi les impossibles que l’on rencontre au théâtre, l’injouable en est un qui renvoie à l’idée que des objets échapperaient à la possibilité d’être joués, soit par essence et dans l’absolu, soit relativement à un dispositif ou à des principes esthétiques et moraux[2]. Mais que signifie concrètement « être joué » au théâtre ? Dans le cas d’un texte, est-ce simplement être présent en scène ? Autrement dit tout usage d’un texte en scène – projection sous forme graphique, diffusion en voix off ou par une voix de synthèse, diction de mémoire comme s’il s’agissait d’un énoncé improvisé dans l’instant de son énonciation peut-il être considéré comme une manière de le jouer ? Si tel était le cas, lire un texte à voix haute serait par exemple l’une des manières de le jouer, tout texte lisible à voix haute serait jouable et inversement tout texte injouable serait illisible[3].
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