Revue d’Histoire du Théâtre • N°266 T2 2015
L’érotisation massive des revues de cafés-concert à la Belle Époque
Par Livia Suquet
Résumé
Si dès le début du XIXe siècle les féeries, les pantomimes ou encore les tableaux vivants laissent transparaître un véritable goût pour l’érotisme, la Belle Époque est très certainement l’apogée de cette expression érotique, qui devient massive dans les cafés-concerts dès le Second Empire. En 1867, l’État concède en effet aux artistes de café-concert la possibilité de se costumer, d’installer des décors et de jouer la comédie en plus de chanter, et permet aux directeurs de cafés ou de brasseries de s’agrandir et de monter des spectacles de plus en plus coûteux[1].
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