Revue d’Histoire du Théâtre • N°298 T1 2024
« La “nouvelle” Comédie-Française : une bande de jeunes sérieuse » Jean-Pierre Vincent administrateur de la Comédie-Française (1983 – 1986)
Par Agathe Sanjuan
Résumé
Juillet 1982 : comme tous les ans, la Comédie-Française poursuit son activité avant la fermeture annuelle du mois d’août, alors que le cœur battant du monde théâtral se trouve déporté au Festival d’Avignon. L’institution est dirigée depuis 1979 par l’administrateur général Jacques Toja, sociétaire comme ses deux prédécesseurs Maurice Escande (1960–1970) et Pierre Dux (1970-1979). Dans l’alternance de la salle Richelieu ce mois-ci : Le Voyage de Monsieur Perrichon d’Eugène Labiche et Édouard Martin (mise en scène Jean Le Poulain), La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau (mise en scène de Jean-Paul Roussillon), Dom Juan de Molière (mise en scène Jean-Luc Boutté), Les Femmes savantes de Molière (mise en scène de Jean-Paul Roussillon). Quatre spectacles montés par des sociétaires de la Maison. S’ajoutent les dernières représentations d’un spectacle qui fait l’unanimité tant dans la troupe que dans la presse : Les Corbeaux d’Henry Becque, mis en scène par Jean-Pierre Vincent. Le jeune metteur en scène, directeur du Théâtre national de Strasbourg (TNS), était attendu par la troupe, les répétitions se sont bien passées, le succès public s’en est suivi.
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