Société d'Histoire du Théâtre

Revue d’Histoire du Théâtre • N°281 T1 2019

Revue d'histoire du théâtre 2019-1
200 pages
ISBN : 979 10 94971 15 4
ISSN : 1291-2530

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Revue d’Histoire du Théâtre • N°281 T1 2019

Les coulisses de l’Opéra au prisme des Mystères

Par Bénédicte Jarrasse

Résumé

Dans les représentations du Paris romantique, l’Opéra de la rue Le Peletier apparaît comme un haut lieu du spectaculaire urbain. Il vaut non seulement pour les ballets et les opéras qu’il met à l’affiche, mais aussi pour ce qu’il expose au regard hors de – ou en marge de – la scène. Sur ces territoires secrets, de nombreux écrits, tels ceux de Léo Lespès ou Albéric Second, dérivés du genre des « mystères urbains », tentent alors de lever le voile. À mi-chemin du reportage documentaire et de la fiction fantastique, ils se proposent de faire découvrir au néophyte la réalité d’un monde caché et naturellement propice au fantasme. Le « hors-scène » s’impose là non seulement comme l’espace du désenchantement, l’antithèse à l’illusion théâtrale, mais aussi comme un spectacle en soi, donnant à voir tout un microcosme humain, qui participe, dans l’ombre, à la fabrique de la féerie.
Unveiling off-stage Paris Opera life in 19th century « urban mysteries »
In the depictions of romantic Paris, the Opéra de la rue Le Peletier appears as a landmark of the urban world of spectacle. It stands not only for the ballets and operas performed there, but also for what it reveals about life behind – or on the fringes – of the stage. Much has been written about these « secret territories ». Léo Lespès or Albéric Second, in novels linked to the literary genre of « urban mysteries », tried to put light on this odd universe. Halfway from documentary reporting and fantastic fiction, they are willing to acknowledge the novice with the reality of a hidden world which naturally stimulates fantasy. This « off-stage » world not only proves to be disenchanting, as it is the antithesis of theatrical illusion, but also consists in a true show, revealing an entire human microcosm, which contributes, in the shadow, to run the big « fairy factory ».

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