Revue d’Histoire du Théâtre • N°296 T1 2023
Quand le fil de l’histoire devient la ligne de l’horizon. De la pensée à la fabrique d’une scène-paysage à travers la vision théâtrale de Gertrude Stein et l’œuvre de Robert Wilson
Résumé
De quoi le paysage est-il le nom ? À quoi se réfère-t-on lorsqu’on convoque cette notion ? S’agit-il de caractériser une pièce portant sur la vie d’un espace plutôt que sur une histoire interpersonnelle, ou de distinguer les dramaturgies spatiales de celles fondées sur une linéarité temporelle ? Cherche-t-on à décrire une composition scénique fondée sur une perception visuelle élargie ? Veut-on faire allusion à l’ensemble d’images mentales que la scène peut produire dans l’esprit du spectateur ? Pour envisager les relations entre théâtre et paysage au XXe siècle, on s’attachera ici à deux repères majeurs : la pensée de Gertrude Stein, posée comme une matrice théorique, et le théâtre de Robert Wilson qui, par sa radicalité, s’impose comme un prisme à travers lequel on peut observer les lignes et outils de composition à l’œuvre dans une écriture scénique du paysage.
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