Revue d’Histoire du Théâtre • N°299 T2 2024
Silvia Monfort metteuse en scène – La part belle au texte
Résumé
Passée à la postérité comme comédienne et directrice de théâtre, Silvia Monfort (1923-1991) eut aussi une activité de metteuse en scène, dont témoignent les archives du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France ainsi que ses lettres. Sa première mise en scène, Electre de Sophocle en 1966 fut une expérience douloureuse que le succès qui suivit les premières critiques acerbes n’arriva pas à effacer. Il faut attendre 1984 pour que, devenue directrice de théâtre, elle revienne à la mise en scène avec Les Perses d’Eschyle, dont l’orientalisme trop appuyé déçut malgré une nouvelle traduction. Iphigénie de Racine en 1987 dut son succès au retour à une grande sobriété tandis que Théodore en 1988 fit redécouvrir une pièce de Corneille tombée dans l’oubli. Après les tragédies, Silvia Monfort monta son dernier spectacle malgré la maladie, une lecture musicale dont la beauté rendit hommage au poète Jean Cocteau, celui-là même qui reconnut très tôt son talent.
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