Société d'Histoire du Théâtre

Revue d’Histoire du Théâtre • N°263 T3 2014

Carmelo Bene, ultime dandy : équivoquer, falsifier comme une expression de l’art

Par Beatrice Barbalato

Résumé

La contrefaçon a été un manifeste, une ligne de conduite intentionnelle et défendue, qui a historiquement caractérisé une partie significative et considérable des manifestations culturelles à partir de la fin du XIXe siècle.

C’est surtout dans l’idée de l’originalité du faux, c’est-à-dire de ne pas vouloir distinguer l’original de la copie, les épigones des éponymes, qu’on peut inscrire l’œuvre de Carmelo Bene. Une idée qui remonte à l’apparaître comme être, déjà postulée par le plus prestigieux épigone du dandysme du XIXe siècle, Oscar Wilde. Un auteur de référence pour C.B., dont il a (re)travaillé d’une manière nouvelle et créative la Salomé. Comme Wilde, C.B. nie et consomme ses propres pères, dans une espèce d’autophagie.

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