Fig. 2. « Le maillot a conquis son droit de cité dans le théâtre moderne », Le Panorama, Paris qui s’amuse, n°10, 1897, n.p.

Revue d’Histoire du Théâtre • N°269 T1 2016

De l’anecdote croustillante à l’allégorie pornographique : la comédienne, femme de petite vertu

Par Sabine Chaouche

Résumé

Les troupes théâtrales en France furent dès le XVIe siècle composées de femmes rapidement associées, du fait même de leur profession, à des « séductrices » – le métier de comédien étant considéré sous l’Ancien Régime comme une émanation de l’esprit séducteur, c’est-à-dire du diable. La multiplication d’anecdotes croustillantes sur les mœurs de l’actrice présentée comme une femme de petite vertu, entretenant ses greluchons et détroussant ses admirateurs en usant de ses charmes, permit un glissement de sens de la sphère publique à la sphère privée, c’est-à-dire une focalisation sur la vie sexuelle de femmes émancipées.

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