Fig. 2. « Le maillot a conquis son droit de cité dans le théâtre moderne », Le Panorama, Paris qui s’amuse, n°10, 1897, n.p.

Revue d’Histoire du Théâtre • N°269 T1 2016

Exhiber et cacher : poétique de l’obscénité dans le théâtre de société au XVIIIe siècle

Par Jennifer Ruimi

Résumé

Jouer la comédie chez soi est une activité qui a considérablement marqué le XVIIIe siècle. Or, à la différence du contrôle qui s’exerçait sur les spectacles publics, le théâtre privé, par sa nature même, a joui d’une grande liberté. Tout – ou presque – était permis dans le secret d’un appartement ou d’une maison. Certes, il faut distinguer différents types de théâtres de société, et l’on ne joue pas les mêmes pièces lorsque l’on reçoit des amis pour une après-midi familiale, et lorsque l’on organise un souper dans une petite maison réunissant « tous les jeunes roués, tous les petits maîtres, tous les abbés galants [menant] la vie joyeuse[1] » pour reprendre la formule de G. Capon et R. Yve-Plessis dans Paris galant au dix-huitième siècle. Si le champ de la production du théâtre de société est vaste et ne saurait être réduit à un seul genre dramatique[2], on constate qu’une grande partie du répertoire de société est composée de pièces qui jouent avec les critères de bienséance en vigueur dans le théâtre officiel.

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