Revue d’Histoire du Théâtre • N°267 T3 2015
Le personnage injouable. Quelques éléments pour une pensée du jeu à la fin du XIXe siècle
Par Anne Pellois
Résumé
Au panthéon des acteurs du tournant des XIXe et XXe siècles, Mounet-Sully et Sarah Bernhardt figurent en bonne place dans les registres tragiques et dramatiques. Tout au long d’une carrière d’une longévité exceptionnelle[1], ces monstres sacrés, derniers spécimens d’acteurs entièrement maîtres du plateau, sont unanimement salués dans leur art, voire élevés au-dessus du commun des mortels. Pourquoi alors aborder la question de l’injouable à partir d’acteurs à qui rien ne semble impossible, véritables maîtres du geste et de la voix, capables de tout jouer à force de génie ?
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