Revue d’Histoire du Théâtre • N°291 T3 2021
Regards croisés autour d’une mise en scène controversée. Sarah Kane/Katie Mitchell : esthétiques de l’extrême
Par Elisabeth Angel-Perez, Marion Chénetier-Alev
Résumé
En 2016, exactement vingt ans après sa création par James Macdonald au Royal Court Theatre, Katie Mitchell est la première femme à mettre en scène Cleansed au National Theatre (Dorfman) à Londres. Aussi ce spectacle apparaît-il comme un moment symptomatique de la manière dont l’œuvre de Sarah Kane est perçue, vingt ans après sa disparition, dans son pays d’origine : elle est devenue ce que les Anglais appellent une modern classic. Élisabeth Angel-Perez et Marion Chénetier-Alev dialoguent autour de cette mise en scène pour en questionner les partis pris, et reformuler à cette occasion quelques-uns des enjeux scéniques du texte le plus audacieux et le plus difficile à monter de Sarah Kane.
In 2016, exactly twenty years after its premiere by James Macdonald at the Royal Court Theatre, Katie Mitchell is the first woman to direct Cleansed at the National Theatre (Dorfman) in London. This production is therefore symptomatic of the way Sarah Kane’s work is perceived, twenty years after her death, in her native country: it has become what the English call a modern classic. Élisabeth Angel-Perez and Marion Chénetier-Alev discuss this production in order to question the choices made by Katie Mitchell and to reformulate some of the scenic challenges of Sarah Kane’s most audacious and difficult text.
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